This document is for CakePHP's development version, which can be significantly different
from previous releases.
You may want to read
current stable release documentation instead.
La couche d’accès à la base de données de CakePHP fournit une abstraction et une aide sur la plupart des aspects des traitements de bases de données relationnelles telles que le maintien des connexions au serveur, la construction de requêtes, la protection contre les injections SQL, l’inspection et la modification des schémas, et avec le débogage et le profilage des requêtes envoyées à la base de données.
Les fonctions décrites dans ce chapitre illustrent les possibilités de l’API de bas niveau d’accès à la base de données. Si vous souhaitez plutôt en apprendre plus sur l’ORM complet, vous pouvez lire les sections portant sur le Query Builder et Les Objets Table.
La manière la plus simple de créer une connexion à la base de données est
d’utiliser une chaine DSN
:
use Cake\Datasource\ConnectionManager;
$dsn = 'mysql://root:password@localhost/my_database';
ConnectionManager::setConfig('default', ['url' => $dsn]);
Vous pouvez commencer à utiliser l’objet de connexion aussitôt après l’avoir créé:
$connection = ConnectionManager::get('default');
Note
Pour en savoir plus sur les bases de données supportées, consultez le chapitre installation notes.
Exécuter une instruction SQL pure est un jeu d’enfant:
use Cake\Datasource\ConnectionManager;
$connection = ConnectionManager::get('default');
$results = $connection->execute('SELECT * FROM articles')->fetchAll('assoc');
Vous pouvez utiliser des requêtes préparées pour insérer des paramètres:
$results = $connection
->execute('SELECT * FROM articles WHERE id = :id', ['id' => 1])
->fetchAll('assoc');
Il est également possible d’utiliser des types de données complexes en tant qu’arguments:
use Cake\Datasource\ConnectionManager;
use DateTime;
$connection = ConnectionManager::get('default');
$results = $connection
->execute(
'SELECT * FROM articles WHERE created >= :created',
['created' => new DateTime('1 day ago')],
['created' => 'datetime']
)
->fetchAll('assoc');
Au lieu d’écrire du SQL manuellement, vous pouvez utiliser le générateur de requêtes:
$results = $connection
->newQuery()
->select('*')
->from('articles')
->where(['created >' => new DateTime('1 day ago')], ['created' => 'datetime'])
->order(['title' => 'DESC'])
->execute()
->fetchAll('assoc');
Insérer une ligne dans une base de données est habituellement l’affaire de quelques lignes:
use Cake\Datasource\ConnectionManager;
use DateTime;
$connection = ConnectionManager::get('default');
$connection->insert('articles', [
'title' => 'A New Article',
'created' => new DateTime('now')
], ['created' => 'datetime']);
Mettre à jour une ligne de base de données est tout aussi intuitif. L’exemple suivant procédera à la mise à jour de l’article comportant l”id 10:
use Cake\Datasource\ConnectionManager;
$connection = ConnectionManager::get('default');
$connection->update('articles', ['title' => 'New title'], ['id' => 10]);
De même, la méthode delete()
est utilisée pour supprimer des lignes de la
base de données. L’exemple suivant procédera à suppression de l’article
comportant l”id 10:
use Cake\Datasource\ConnectionManager;
$connection = ConnectionManager::get('default');
$connection->delete('articles', ['id' => 10]);
Par convention, les connexions à la base de données sont configurées dans
config/app.php. L’information de connexion définie dans ce fichier
est envoyée au Cake\DataSource\ConnectionManager
créant la
configuration de la connexion que votre application utilisera. Un exemple
d’information sur la connexion se trouve dans config/app.default.php.
La configuration de la connexion pourrait par exemple ressembler à ceci:
'Datasources' => [
'default' => [
'className' => 'Cake\Database\Connection',
'driver' => 'Cake\Database\Driver\Mysql',
'persistent' => false,
'host' => 'localhost',
'username' => 'my_app',
'password' => 'secret',
'database' => 'my_app',
'encoding' => 'utf8mb4',
'timezone' => 'UTC',
'cacheMetadata' => true,
]
],
Le code ci-dessus va créer une connexion “default”, avec les paramètres
fournis. Vous pouvez définir autant de connexions que vous le souhaitez dans
votre fichier de configuration. Vous pouvez aussi définir des connexions
supplémentaires à la volée en utilisant
Cake\DataSource\ConnectionManager::setConfig()
. Voici un exemple:
use Cake\Datasource\ConnectionManager;
ConnectionManager::setConfig('default', [
'className' => 'Cake\Database\Connection',
'driver' => 'Cake\Database\Driver\Mysql',
'persistent' => false,
'host' => 'localhost',
'username' => 'my_app',
'password' => 'secret',
'database' => 'my_app',
'encoding' => 'utf8mb4',
'timezone' => 'UTC',
'cacheMetadata' => true,
]);
Les options de configuration peuvent également être fournies en tant que chaîne DSN. C’est utile lorsque vous travaillez avec des variables d’environnement ou des fournisseurs PaaS:
ConnectionManager::setConfig('default', [
'url' => 'mysql://my_app:secret@localhost/my_app?encoding=utf8&timezone=UTC&cacheMetadata=true',
]);
Lorsque vous utilisez une chaîne DSN, vous pouvez définir des paramètres/options supplémentaires en tant qu’arguments de query string.
Par défaut, tous les objets Table vont utiliser la connexion default
. Pour
utiliser une autre connexion, reportez-vous à
la configuration des connexions.
La configuration de la base de données supporte de nombreuses clés. Voici la liste complète:
Nom de classe complet (incluant le namespace) de la classe qui représente une connexion au serveur de base de données. Cette classe a pour rôle de charger le pilote de base de données, de fournir les mécanismes de transaction et de préparer les requêtes SQL (entres autres choses).
Le nom de la classe du pilote utilisé pour implémenter les spécificités d’un moteur de bases de données. Cela peut être soit un nom de classe court en utilisant la syntaxe de plugin, soit un nom complet avec namespace, soit une instance du pilote déjà construite. Les exemples de noms de classe courts sont Mysql, Sqlite, Postgres, et Sqlserver.
S’il faut utiliser ou non une connexion persistante à la base de données.
Cette option n’est pas supportée par SqlServer. Une exception est lancée si
vous essayez de définir persistent
à true
sur SqlServer.
Le nom d’hôte du serveur de base de données (ou une adresse IP).
Le nom d’utilisateur pour votre compte.
Le mot de passe pour le compte.
Le nom de la base de données à utiliser pour cette connexion. Éviter
d’utiliser .
dans votre nom de base de données. CakePHP ne supporte pas
.
dans les noms de base de données parce que cela complique
l’échappement des identifiants.
Les chemins vers vos bases de données SQLite doivent être absolus
(par exemple ROOT . DS . 'my_app.db'
) pour éviter les erreurs de chemins
incorrects à cause de chemins relatifs.
Le port TCP ou le socket Unix utilisé pour se connecter au serveur.
Indique le jeu de caractères à utiliser lors de l’envoi d’instructions SQL au serveur. L’encodage par défaut est celui de la base de données pour toutes les bases de données autres que DB2.
Le timezone du serveur.
Utilisé pour spécifier le schema à utiliser pour les bases de données PostgreSQL.
Utilisé par les drivers qui le supportent pour se connecter via les fichiers socket Unix. Si vous utilisez PostgreSQL et que vous voulez utiliser les sockets Unix, laissez la clé host vide.
Le chemin vers le fichier de clé SSL (supporté seulement par MySQL).
Le chemin vers le fichier du certificat SSL (supporté seulement par MySQL).
Le chemin vers le fichier de l’autorité de certification SSL (supporté seulement par MySQL).
Une liste de requêtes qui doivent être envoyées au serveur de la base de données lorsque la connexion est créée.
Défini à true
pour activer les logs des requêtes. Si activé,
les requêtes seront écrites au niveau debug
avec le scope
queriesLog
.
Défini à true
si vous utilisez des mots réservés ou des caractères
spéciaux dans les noms de tables ou de colonnes. Si cette option est
activée, les identificateurs seront quotés lors de la génération du SQL dans
les requêtes construites avec le Query Builder.
Notez que ceci diminue la performance parce que chaque requête a
besoin d’être traversée et manipulée avant d’être exécutée.
Un tableau associatif de constantes PDO qui doivent être passées à l’instance PDO sous-jacente. Regardez la documentation de PDO pour les flags supportés par le pilote que vous utilisez.
Soit un booléen true
, soit une chaîne contenant la configuration du
cache pour stocker les métadonnées. Désactiver la mise en cache des
métadonnées n’est pas conseillé et peut entraîner de faibles performances.
Consultez la section sur La Mise en Cache des Métadonnées pour plus
d’information.
Définit les droits sur le fichier de base de données généré (seulement supporté par SQLite)
Le drapeau cache
à envoyer à SQLite.
La valeur du drapeau mode
à envoyer à SQLite.
Au point où nous en sommes, vous pouvez aller voir Conventions de CakePHP. Le nommage correct de vos tables (et de quelques colonnes) peut vous offrir des fonctionnalités utiles sans aucun effort et vous éviter d’avoir à faire de la configuration. Par exemple, si vous nommez votre table de base de données big_boxes, votre table BigBoxesTable, et votre controller BigBoxesController, tout fonctionnera ensemble automatiquement. Par convention, utilisez les underscores, les minuscules et les formes plurielles pour vos noms de table de la base de données - par exemple: bakers, pastry_stores, et savory_cakes.
Note
Si votre serveur MySQL est configuré avec
skip-character-set-client-handshake
alors vous DEVEZ utiliser la clé de
configuration flags
pour définir votre encodage de caractères. Par
exemple:
'flags' => [\PDO::MYSQL_ATTR_INIT_COMMAND => 'SET NAMES utf8']
La classe ConnectionManager
agit comme un registre pour accéder aux
connexions à la base de données que votre application. Elle fournit
un endroit où les autres objets peuvent obtenir des références aux connexions
existantes.
Une fois configurées, les connexions peuvent être récupérées en utilisant
Cake\Datasource\ConnectionManager::get()
. Cette méthode va
construire et charger une connexion si elle n’a pas été déjà construite
avant, ou retourner la connexion connue existante:
use Cake\Datasource\ConnectionManager;
$connection = ConnectionManager::get('default');
La tentative de chargement de connexions qui n’existent pas va lancer une exception.
En utilisant setConfig()
et get()
, vous pouvez créer à tout moment de
nouvelles connexions qui ne sont pas défines dans votre fichier de
configuration:
ConnectionManager::setConfig('ma_connexion', $config);
$connection = ConnectionManager::get('ma_connexion');
Consultez le chapitre sur la configuration pour plus d’informations sur les données de configuration utilisées lors de la création de connexions.
Puisque tous les fournisseurs de base de données n’intègrent pas la même définition des types de données, ou pas les mêmes noms pour des types de données similaires, CakePHP fournit un ensemble de types de données abstraits à utiliser avec la couche de la base de données. Les types supportés par CakePHP sont:
Correspond au type VARCHAR
. Avec SQL Server, c’est le type NVARCHAR
qui est utilisé.
Correspond au type CHAR
. Avec SQL Server, c’est le type NCHAR
qui
est utilisé.
Correspond aux types TEXT
.
Correspond au type UUID si une base de données en fournit un, sinon cela
générera un champ CHAR(36)
.
Correspond au type UUID si la base de données en fournit un, sinon cela
générera un champ BINARY(16)
.
Correspond au type INTEGER
fourni par la base de données. BIT n’est pour
l’instant pas supporté.
Correspond au type SMALLINT
fourni par la base de données.
Correspond au type TINYINT
ou SMALLINT
fourni par la base de
données. Sur MySQL TINYINT(1)
sera traité comme un booléen.
Correspond au type BIGINT
fourni par la base de données.
Correspond soit à DOUBLE
, soit à FLOAT
selon la base de données.
L’option precision
peut être utilisée pour définir la précision
utilisée.
Correspond au type DECIMAL
. Supporte les options length
et
precision
. Les valeurs du type decimal sont représentées par des
chaînes de texte (et non par des float comme on pourrait s’y attendre).
Cela vient du fait que les types décimaux sont utilisés pour réprésenter des
valeurs numériques exactes dans les bases de données, alors que
l’utilisation de type flottants en PHP peut potentiellement entraîner des
pertes de précision.
Si vous voulez que les valeurs soient représentées par des float dans votre code PHP, envisagez plutôt d’utiliser des types de colonnes FLOAT ou DOUBLE dans votre base de données. Ensuite, selon l’utilisation que vous en ferez, vous pourrez faire correspondre explicitement vos colonnes décimales à un type float dans votre schéma de table.
Correspond au BOOLEAN
sauf pour MySQL, où TINYINT(1)
est utilisé pour
représenter les booléens. BIT(1)
n’est pour l’instant pas supporté.
Correspond au type BLOB
ou BYTEA
fourni par la base de données.
Correspond au type de colonne natif DATE
. La valeur de retour de ce
type de colonne est Cake\I18n\Date
qui étend la classe
native DateTime
.
Consultez Type DateTime.
Consultez Type DateTime.
Correspond au type TIMESTAMP
.
Correspond au type TIMESTAMP(N)
.
Correspond au type TIME
dans toutes les bases de données.
Correspond au type JSON
s’il est disponible, sinon il correspond à TEXT
.
Ces types sont utilisés à la fois pour les fonctionnalités de reflection de schema fournies par CakePHP, et pour les fonctionnalités de génération de schema que CakePHP utilise lors des fixtures de test.
Chaque type peut aussi fournir des fonctions de traduction entre les
représentations PHP et SQL. Ces méthodes sont invoquées selon les spécifications
de type fournies lorsque les requêtes sont créées. Par exemple une colonne qui
est marquée en “datetime” va automatiquement convertir les paramètres d’entrée
d’instances DateTime
en timestamp ou en chaînes de dates formatées. De même,
les colonnes “binary” vont accepter des transmissions de fichiers, et générer un
fichier lors de la lecture des données.
Correspond à un type de colonne natif DATETIME
. Dans PostgreSQL et SQL Server,
il s’agit du type TIMESTAMP
. La valeur de retour par défaut de ce type de
colonne est Cake\I18n\FrozenTime
qui étend la classe intégrée
DateTimeImmutable
et Chronos.
Si le fuseau horaire de votre serveur de base de données ne correspond pas au fuseau horaire PHP de votre application, vous pouvez utiliser cette méthode pour spécifier le fuseau horaire de votre base de données. Ce fuseau horaire sera alors utilisé lors de la conversion des objets PHP en chaîne de date de la base de données et vice-versa.
Peut être utilisé pour mettre en correspondance des colonnes de date et heure qui
contiennent des microsecondes, telles que DATETIME(6)
dans MySQL. Pour utiliser
ce type, vous devez l’ajouter en tant que type mappé:
// dans config/bootstrap.php
use Cake\Database\TypeFactory;
use Cake\Database\Type\DateTimeFractionalType;
// Remplacer le type de date par défaut par un type plus précis.
TypeFactory::map('datetime', DateTimeFractionalType::class);
Peut être utilisé pour mapper des colonnes date et heure qui contiennent des
fuseaux horaires comme TIMESTAMPTZ
dans PostgreSQL. Pour utiliser ce type, vous
devez l’ajouter en tant que type mappé:
// dans config/bootstrap.php
use Cake\Database\TypeFactory;
use Cake\Database\Type\DateTimeTimezoneType;
// Remplacer le type de date par défaut par un type plus précis.
TypeFactory::map('datetime', DateTimeTimezoneType::class);
Si vous avez besoin d’utiliser des types spécifiques qui ne sont pas fournis CakePHP, vous pouvez ajouter de nouveaux types au système de types de CakePHP. Ces classes de type doivent implémenter les méthodes suivantes:
toPHP
: Convertit la valeur spécifiée depuis un type de base de données
vers un type PHP équivalent.
toDatabase
: Convertit la valeur spécifiée depuis un type PHP vers un type
acceptable par la base de données.
toStatement
: Convertit la valeur spécifiée vers son équivalent pour la
Statement.
marshal
: Transforme des données à plat en objets PHP.
Pour remplir l’interface basique, vous pouvez étendre
Cake\Database\Type
. Par exemple, si nous souhaitions ajouter un
type JSON, nous pourrions créer la classe de type suivante:
// Dans src/Database/Type/JsonType.php
namespace App\Database\Type;
use Cake\Database\DriverInterface;
use Cake\Database\Type\BaseType;
use PDO;
class JsonType extends BaseType
{
public function toPHP($value, DriverInterface $driver)
{
if ($value === null) {
return null;
}
return json_decode($value, true);
}
public function marshal($value)
{
if (is_array($value) || $value === null) {
return $value;
}
return json_decode($value, true);
}
public function toDatabase($value, DriverInterface $driver)
{
return json_encode($value);
}
public function toStatement($value, DriverInterface $driver)
{
if ($value === null) {
return PDO::PARAM_NULL;
}
return PDO::PARAM_STR;
}
}
Par défaut, la méthode toStatement
va traiter les valeurs en chaines qui
vont fonctionner pour notre nouveau type.
Une fois que nous avons créé notre nouveau type, nous avons besoin de l’ajouter dans la correspondance de type. Pendant le bootstrap de notre application, nous devrions faire ce qui suit:
use Cake\Database\TypeFactory;
TypeFactory::map('json', 'App\Database\Type\JsonType');
Nous avons ensuite deux façons d’utiliser notre type dans nos modèles.
La première façon est d’écraser les données de schéma reflected pour utiliser notre nouveau type.
La deuxième est d’implémenter
Cake\Database\Type\ColumnSchemaAwareInterface
et de définir le type de
colonne SQL et la logique de reflection.
Écraser le schéma reflected avec notre type personnalisé va activer dans la couche de base de données de CakePHP la conversion automatique de nos données JSON lors de la création de requêtes. Dans votre méthode getSchema() de votre Table, ajoutez ceci:
use Cake\Database\Schema\TableSchemaInterface;
class WidgetsTable extends Table
{
public function getSchema(): TableSchemaInterface
{
$schema = parent::getSchema();
$schema->setColumnType('widget_prefs', 'json');
return $schema;
}
}
Le fait d’implémenter ColumnSchemaAwareInterface
vous donne plus de contrôle
sur les types personnalisés Cela évite de réécrire les définitions de schéma si
votre type a une définition de colonne SQL ambiguë. Par exemple, notre type JSON
pourrait être utilisé pour chaque colonne TEXT
ayant un commentaire
spécifique:
// dans src/Database/Type/JsonType.php
namespace App\Database\Type;
use Cake\Database\DriverInterface;
use Cake\Database\Type\BaseType;
use Cake\Database\Type\ColumnSchemaAwareInterface;
use Cake\Database\Schema\TableSchemaInterface;
use PDO;
class JsonType extends BaseType
implements ColumnSchemaAwareInterface
{
// les autres méthodes d'avant
/**
* Convertit la définition de schéma abstrait en un code SQL spécifique
* au pilote pouvant être utilisé dans une instruction CREATE TABLE.
*
* Returner null va faire retomber vers les types intégrés à CakePHP.
*/
public function getColumnSql(
TableSchemaInterface $schema,
string $column,
DriverInterface $driver
): ?string {
$data = $schema->getColumn($column);
$sql = $driver->quoteIdentifier($column);
$sql .= ' JSON';
if (isset($data['null') && $data['null'] === false) {
$sql .= ' NOT NULL';
}
return $sql;
}
/**
* Convertit les données de la colonnes renvoyées par la reflection du
* schéma en données abstraites de schéma.
*
* Returner null va faire retomber vers les types intégrés à CakePHP.
*/
public function convertColumnDefinition(
array $definition,
DriverInterface $driver
): ?array {
return [
'type' => $this->_name,
'length' => null,
];
}
La donnée $definition
passée à convertColumnDefinition()
contiendra les
clés suivantes. Toutes les clés existeront mais seront susceptibles de contenir
null
si la clé n’a pas de valeur pour le pilote de base de données actuel:
length
La longueur d’une colonne, si disponible.
precision
La précision d’une colonne, si disponible.
scale
Peut être inclus pour les connexions SQLServer.
L’exemple précédent fait correspondre un type de données personnalisé pour une
colonne de type “json” qui est facilement représenté sous la forme d’une chaîne de texte
dans une instruction SQL. Les types de données complexes ne peuvent pas être
représentées sous la forme de chaînes/entiers dans des requêtes SQL. Quand vous
travaillez avec ces types de données, votre class Type doit implémenter l’interface
Cake\Database\Type\ExpressionTypeInterface
. Cette interface permet de
représenter une valeur de votre type de données personnalisé comme une expression SQL.
Comme exemple, nous allons construire une simple classe Type pour manipuler le type de
données POINT
de MysQL. En premier lieu, nous allons définir un objet “value” que nous
allons pouvoir utiliser pour représenter les données de POINT
en PHP:
// dans src/Database/Point.php
namespace App\Database;
// Notre objet de valeur est immuable.
class Point
{
protected $_lat;
protected $_long;
// Méthode de fabrique.
public static function parse($value)
{
// Analyse les données WKB de MySQL.
$unpacked = unpack('x4/corder/Ltype/dlat/dlong', $value);
return new static($unpacked['lat'], $unpacked['long']);
}
public function __construct($lat, $long)
{
$this->_lat = $lat;
$this->_long = $long;
}
public function lat()
{
return $this->_lat;
}
public function long()
{
return $this->_long;
}
}
Maintenant que notre objet “value” créé, nous avons besoin d’une classe Type pour faire correspondre les données dans cet objet et les expressions SQL:
namespace App\Database\Type;
use App\Database\Point;
use Cake\Database\DriverInterface;
use Cake\Database\Expression\FunctionExpression;
use Cake\Database\ExpressionInterface;
use Cake\Database\Type\BaseType;
use Cake\Database\Type\ExpressionTypeInterface;
class PointType extends BaseType implements ExpressionTypeInterface
{
public function toPHP($value, DriverInterface $d)
{
return Point::parse($value);
}
public function marshal($value)
{
if (is_string($value)) {
$value = explode(',', $value);
}
if (is_array($value)) {
return new Point($value[0], $value[1]);
}
return null;
}
public function toExpression($value): ExpressionInterface
{
if ($value instanceof Point) {
return new FunctionExpression(
'POINT',
[
$value->lat(),
$value->long()
]
);
}
if (is_array($value)) {
return new FunctionExpression('POINT', [$value[0], $value[1]]);
}
// Manipulations d'autres cas.
}
public function toDatabase($value, DriverInterface $driver)
{
return $value;
}
}
La classe ci-dessus fait plusieurs choses intéressantes:
La méthode toPHP
se charge de convertir les résulats de la requête SQL en
un objet “value”.
La méthode marshal
se charge de convertir des données, comme celles de la
requête, dans notre objet “value”. Nous allons accepter des chaînes comme
'10.24,12.34
ainsi que des tableaux.
La méthode toExpression
se charge de convertir notre objet “value” dans
des expressions SQL équivalentes. Dans notre exemple, le SQL résultant devrait
être quelque chose comme POINT(10.24, 12.34)
.
Une fois que nous avons construit notre type personnalisé, nous allons connecter notre type à notre classe de table.
Du fait que les objets Date/Time sont facilement mutables, CakePHP vous permet d’activer des objets immutables. Le meilleur endroit pour cela est le fichier config/bootstrap.php
TypeFactory::build('datetime')->useImmutable();
TypeFactory::build('date')->useImmutable();
TypeFactory::build('time')->useImmutable();
TypeFactory::build('timestamp')->useImmutable();
Note
Dans les nouvelles applications, les objets immutables seront activés par défaut.
Les classes de connexion fournissent une interface simple pour interagir avec les connexions à la base de données de façon cohérente. Elles ont pour objectif d’être une interface plus abstraite de la couche du pilote et de fournir des fonctionnalités pour l’exécution des requêtes, le logging des requêtes, et l’utilisation de transactions.
Une fois que vous avez un objet de connexion, vous allez probablement vouloir réaliser
quelques requêtes avec. La couche d’abstraction de CakePHP fournit des
fonctionnalités par-dessus PDO et les pilotes natifs. Ces fonctionnalités
fournissent une interface similaire à PDO. Il y a plusieurs façons
de lancer les requêtes selon le type de requête que vous souhaitez et
selon le type de résultat que vous attendez en retour. La méthode la plus
basique est query()
qui vous permet de lancer des requêtes SQL déjà
complètes:
$statement = $connection->query('UPDATE articles SET published = 1 WHERE id = 2');
La méthode query
n’accepte pas de paramètres supplémentaires. Si vous
avez besoin de paramètres supplémentaires, vous devrez utiliser la méthode
execute()
, ce qui permet d’utiliser des placeholders:
$statement = $connection->execute(
'UPDATE articles SET published = ? WHERE id = ?',
[1, 2]
);
Sans aucun typage des informations, execute
va supposer que tous les
placeholders sont des chaînes de texte. Si vous avez besoin de lier des types
de données spécifiques, vous pouvez utiliser leur nom de type abstrait lors
de la création d’une requête:
$statement = $connection->execute(
'UPDATE articles SET published_date = ? WHERE id = ?',
[new DateTime('now'), 2],
['date', 'integer']
);
Cela vous permet d’utiliser des types de données riches dans vos applications et de les convertir convenablement en instructions SQL. La dernière manière de créer des requêtes, et la plus flexible, est d’utiliser le Query Builder. Cette approche vous permet de construire des requêtes complexes et expressives sans avoir à utiliser du SQL spécifique à la plateforme:
$query = $connection->newQuery();
$query->update('articles')
->set(['published' => true])
->where(['id' => 2]);
$statement = $query->execute();
Quand vous utilisez le query builder, aucun SQL ne sera envoyé au serveur
de base de données jusqu’à ce que la méthode execute()
soit appelée, ou
que la requête soit itérée. Itérer une requête va d’abord l’exécuter et ensuite
démarrer l’itération sur l’ensemble des résultats:
$query = $connection->newQuery();
$query->select('*')
->from('articles')
->where(['published' => true]);
foreach ($query as $row) {
// Faire quelque chose avec la ligne.
}
Note
Vous pouvez utiliser all()
pour récupérer l’ensemble de résultats d’une
requête SELECT à partir d’une instance de Cake\ORM\Query
.
Les objets de connexion vous fournissent quelques moyens simples pour faire des
transactions sur la base de données. Le moyen le plus basique est d’utiliser les
méthodes begin
, commit
et
rollback
, qui correspondent à leurs équivalents SQL:
$connection->begin();
$connection->execute('UPDATE articles SET published = ? WHERE id = ?', [true, 2]);
$connection->execute('UPDATE articles SET published = ? WHERE id = ?', [false, 4]);
$connection->commit();
En plus de cette interface, les instances de connexion fournissent aussi la
méthode transactional()
qui simplifie considérablement la gestion des appels
begin/commit/rollback:
$connection->transactional(function ($connection) {
$connection->execute('UPDATE articles SET published = ? WHERE id = ?', [true, 2]);
$connection->execute('UPDATE articles SET published = ? WHERE id = ?', [false, 4]);
});
En plus des requêtes basiques, vous pouvez exécuter des requêtes plus complexes en utilisant soit le Query Builder, soit Les Objets Table. La méthode transactionnelle fera les traitements suivants:
Appel de begin
.
Appelle la closure fournie.
Si la closure lance une exception, un rollback sera délivré. L’exception originelle sera relancée.
Si la closure retourne false
, un rollback sera délivré.
Si la closure s’exécute avec succès, la transaction sera commitée.
Lors de l’utilisation de l’API de plus bas niveau, vous rencontrerez souvent des
objets statement. Ces objets vous permettent de manipuler les
requêtes sous-jacentes préparées par le pilote. Après avoir créé et exécuté un objet
query, ou en utilisant execute()
, vous devriez avoir une instance
StatementDecorator
. Elle enveloppe l’objet statement basique sous-jacent
et fournit quelques fonctionnalités supplémentaires.
Vous pouvez créer un objet statement en utilisant execute()
, ou
prepare()
. La méthode execute()
retourne une statement à laquelle sont
reliées les valeurs des paramètres. Tandis que prepare()
retourne une statement
incomplète:
// Les statements à partir de execute auront déjà des valeurs liées aux paramètres.
$statement = $connection->execute(
'SELECT * FROM articles WHERE published = ?',
[true]
);
// Les statements à partir de prepare auront des placeholders pour les paramètres.
// Vous avez besoin de lier les paramètres avant de tenter de les exécuter.
$statement = $connection->prepare('SELECT * FROM articles WHERE published = ?');
Une fois que vous avez préparé une statement, vous pouvez lier les données supplémentaires et l’exécuter.
Une fois que vous avez créé une requête préparée, vous aurez probablement besoin de
lier des données supplémentaires. Vous pouvez lier plusieurs valeurs en une
fois en utilisant la méthode bind
, ou lier des éléments individuels
en utilisant bindValue
:
$statement = $connection->prepare(
'SELECT * FROM articles WHERE published = ? AND created > ?'
);
// Lier plusieurs valeurs
$statement->bind(
[true, new DateTime('2013-01-01')],
['boolean', 'date']
);
// Lier une valeur unique
$statement->bindValue(1, true, 'boolean');
$statement->bindValue(2, new DateTime('2013-01-01'), 'date');
Lors de la création de requêtes, vous pouvez aussi utiliser des tableaux associatifs plutôt que des clés de position:
$statement = $connection->prepare(
'SELECT * FROM articles WHERE published = :published AND created > :created'
);
// Lier plusieurs valeurs
$statement->bind(
['published' => true, 'created' => new DateTime('2013-01-01')],
['published' => 'boolean', 'created' => 'date']
);
// Lier une valeur unique
$statement->bindValue('published', true, 'boolean');
$statement->bindValue('created', new DateTime('2013-01-01'), 'date');
Avertissement
Vous ne pouvez pas mixer les clés de position et les clés nommées dans la même requête.
Après avoir préparé une requête et y avoir lié des données,
vous pouvez l’exécuter et récupérer les lignes. La requêtes devra être
exécutée en utilisant la méthode execute()
. Après l’avoir exécutée, vous
pouver récupérer les résultats en utilisant fetch()
, fetchAll()
ou
en itérant sur la requête:
$statement->execute();
// Lire une ligne.
$row = $statement->fetch('assoc');
// Lire toutes les lignes.
$rows = $statement->fetchAll('assoc');
// Lire les lignes en faisant une itération.
foreach ($statement as $row) {
// Faire quelque chose
}
Note
Lire les lignes par itération va récupérer les lignes dans le mode “both”. Cela signifie que les résultats que vous aurez seront indexés à la fois numériquement et de manière associative.
Après avoir exécuté une requête, vous pouvez récupérer le nombre de lignes affectées:
$rowCount = count($statement);
$rowCount = $statement->rowCount();
Si votre requête a échoué, vous pouvez obtenir des informations sur l’erreur en
utilisant les méthodes errorCode()
et errorInfo()
. Ces
méthodes fonctionnent de la même façon que celles fournies par PDO:
$code = $statement->errorCode();
$info = $statement->errorInfo();
Le logs de requêtes peuvent être activés lors de la configuration de votre
connexion en définissant l’option log
à true
. Vous pouvez aussi changer le
log de requêtes à la volée, en utilisant enableQueryLogging
:
// Active les logs des requêtes.
$connection->enableQueryLogging(true);
// Stoppe les logs des requêtes
$connection->enableQueryLogging(false);
Quand les logs de requêtes sont activés, les requêtes sont loguées dans
Cake\Log\Log
en utilisant le niveau “debug”, et le scope
“queriesLog”. Vous aurez besoin d’avoir un logger configuré pour capter
ce niveau et ce scope. Faire des logs vers stderr
peut être utile lorsque vous
travaillez sur les tests unitaires, et les logs de fichiers/syslog peuvent être
utiles lorsque vous travaillez avec des requêtes web:
use Cake\Log\Log;
// Logs vers la Console
Log::setConfig('queries', [
'className' => 'Console',
'stream' => 'php://stderr',
'scopes' => ['queriesLog']
]);
// Logs vers des Fichiers
Log::setConfig('queries', [
'className' => 'File',
'path' => LOGS,
'file' => 'queries.log',
'scopes' => ['queriesLog']
]);
Note
Les logs des requêtes sont à utiliser seulement pour le débogage/développement. Vous ne devriez jamais laisser les logs de requêtes activés en production car cela va avoir un impact négatif sur les performances de votre application.
Par défaut CakePHP ne quote pas les identificateurs dans les requêtes SQL générées. La raison en est que l’ajout de quotes autour des identificateurs a quelques inconvénients:
Par-dessus tout la performance - Ajouter des quotes est bien plus lent et complexe que de ne pas le faire.
Pas nécessaire dans la plupart des cas - Dans des bases de données récentes qui suivent les conventions de CakePHP, il n’y a pas de raison de quoter les identificateurs.
Si vous utilisez un schema datant un peu qui nécessite de quoter les
identificateurs, vous pouvez l’activer en utilisant le paramètre
quoteIdentifiers
dans votre Configuration. Vous pouvez
aussi activer cette fonctionnalité à la volée:
$connection->getDriver()->enableAutoQuoting();
Quand elle est activée, la fonctionnalité d’échappement va entraîner des
traversées supplémentaires de requêtes qui vont convertir tous les
identificateurs en objets IdentifierExpression
.
Note
Les portions de code SQL contenues dans les objets QueryExpression ne seront pas modifiées.
L’ORM de CakePHP utilise la réflexivité des bases de données pour déterminer
le schéma, les index et les clés étrangères de votre application. Comme
ces méta-données changent peu fréquemment et qu’il peut être lourd d’y accéder,
elles sont habituellement mises en cache. Par défaut, les méta-données sont
stockées dans la configuration de cache _cake_model_
. Vous pouvez définir
une configuration de cache personnalisée en utilisant l’option
cacheMetatdata
dans la configuration de la source de données:
'Datasources' => [
'default' => [
// Autres clés ici.
// Utilise la config de cache 'orm_metadata' pour les méta-données.
'cacheMetadata' => 'orm_metadata',
]
],
Vous pouvez aussi configurer le cache des méta-données à l’exécution avec la
méthode cacheMetadata()
:
// Désactive le cache
$connection->cacheMetadata(false);
// Active le cache
$connection->cacheMetadata(true);
// Utilise une config de cache personnalisée
$connection->cacheMetadata('orm_metadata');
CakePHP intègre aussi un outil CLI pour gérer les mises en cache de méta-données. Consultez le chapitre Shell du Cache du Schéma pour plus d’information.
Si vous voulez créer une connexion sans sélectionner de base de données, vous pouvez omettre le nom de la base de données:
$dsn = 'mysql://root:password@localhost/';
Vous pouvez maintenant utiliser votre objet de connexion pour exécuter des requêtes qui créent/modifient des bases de données. Par exemple pour créer une base de données:
$connection->query("CREATE DATABASE IF NOT EXISTS my_database");
Note
Lorsque vous créez une base de données, il est recommandé de définir le jeu de caractères ainsi que les paramètres de collation. Si ces valeurs sont manquantes, la base de données utilisera les valeurs par défaut du système quelles qu’elles soient.